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Développement durable : Air France poursuit l’électrification de ses engins de piste

Dans le cadre de sa politique de développement durable, Air France s’est fixé comme objectif de réduire de 50% ses émissions de CO2 par passager km d’ici à 2030. Pour y parvenir, la compagnie active tous les leviers de réduction de l’empreinte carbone à chaque étape de sa chaîne de valeur, au sol comme en vol.

Engagée depuis plusieurs années dans l’électrification de ses engins de piste, Air France a expérimenté le 3 septembre 2020 le traitement au sol d’un vol Paris – Delhi avec des engins 100% électriques produits par la start-up française CARWATT et par TLD, leader mondial en construction de matériel de piste. Certains de ces équipements sont labellisés par la Fondation Solar Impulse – dont Air France est partenaire – pour leur valeur à la fois écologique et économique. Ont ainsi été utilisés :

– pour l’alimentation de l’avion en air : un conditionneur d’air TLD Lebrun
– pour le transfert des bagages du terminal jusqu’à l’avion, un tracteur Charlatte
– pour le chargement des bagages : un convoyeur à bande CARWATT
– pour le chargement du fret, un loader gros porteur TLD
– Enfin, l’avion a été repoussé de son point de stationnement par un tracteur de push gros porteur TLD

Le soutien à l’innovation et la mobilisation de son écosystème pour développer des solutions économiquement et écologiquement viables est l’un des axes majeurs de la politique d’Air France en matière de développement durable. Ainsi la compagnie soutient le développement d’engins innovants proposant des alternatives à l’utilisation de carburants fossiles. Le partenariat entre Air France et CARWATT, lancé en 2017, allie électrification et économie circulaire, avec la transformation d’anciens tapis bagages à motorisation thermique en motorisation électrique avec des batteries Li-Ion de seconde vie. TLD, fournisseur et partenaire historique d’Air France, utilise quant-à-lui, le hub d’Air France à Paris-Charles de Gaulle comme terrain d’expérimentation et de perfectionnement de ses engins. Les ingénieurs d’Air France et de TLD testeront prochainement en conditions réelles l’approche avion autoguidée (équivalent d’un « park assist » sur les voitures) pour les nouveaux loaders électriques utilisés pour charger le fret à bord des avions.

D’ici fin 2020, près de 60% de la flotte des engins de piste utilisés par Air France sur les aéroports sur lesquels la compagnie opère ses propres matériels (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly ainsi que les escales Air France en France métropolitaine) seront électriques. Ce taux sera porté à 90% en 2025, permettant d’éviter chaque année l’émission de 10 000 tonnes de CO2. En 2030, Air France vise la neutralité carbone de ses opérations au sol.

Le vol Paris-Delhi du 3 septembre 2020 était assuré par un Airbus A350 d’Air France, appareil de dernière génération consommant 25 % de carburant en moins que les appareils équivalents de génération précédente, grâce à l’incorporation de matériaux plus légers, composites et titane. Son empreinte sonore est également réduite de 40%.

Les engagements d’Air France en matière de développement durable couvrent également le renouvellement de flotte, l’éco-pilotage, le recyclage, la compensation des émissions de CO2, l’utilisation de carburants durables d’aviation et la mobilisation de la recherche. Pour plus d’informations sur le plan Horizon 2030, cliquez ici.

Pour la quinzième année consécutive, le groupe Air France-KLM figure aux premières places Europe et Monde du Dow Jones Sustainability Index (DJSI), principal indice international évaluant les performances en terme de développement durable, et a retrouvé la tête du classement en 2019.

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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