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Les syndicats demandent à Airbus de « ne pas se précipiter à supprimer des emplois »

D’après l’AFP, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et FO ont exhorté mercredi Airbus à négocier un accord d’activité partielle de longue durée (APLD) et à ne pas se « précipiter à supprimer des emplois ».

15.000 suppressions de postes

Dans une lettre aux salariés dévoilée lundi par La Tribune et que l’AFP s’est procurée, le directeur exécutif de l’avionneur Guillaume Faury a jugé « peu probable que les départs volontaires suffiront » pour atteindre 15.000 suppressions de postes, dont 5.000 en France, afin d’adapter Airbus à la crise du secteur aéronautique. 

Avec ces propos, « Airbus précipite les choses« , a réagi Laurent Berger, interrogé mercredi par RTL. « Il n’y a pas besoin pour l’instant chez Airbus de licenciements« , a affirmé le leader syndical. 

« Airbus a 7.600 avions en commande et à peu près dix ans de plan de charge, on ne va pas se précipiter à supprimer des emplois et des compétences dans cette entreprise« , a-t-il insisté, en appelant Airbus à « d’abord s’inscrire dans les dispositifs créés pour cette période de crise« , comme l’APLD. 

« Il faut qu’Airbus négocie vraiment un accord d’APLD avant d’annoncer des licenciements secs« , a estimé M. Berger, jugeant que « les entreprises ne peuvent pas passer au guichet des aides (…) et en même temps ne pas pratiquer une responsabilité dans la préservation de l’emploi« . 

– « Ligne rouge » – 

Dominique Delbouis, coordinateur FO Airbus, a lui aussi rappelé mercredi après-midi dans un communiqué que le « Zéro licenciement contraint » constituait une « ligne rouge » à ne pas franchir, insistant pour un « dialogue social aboutissant à des mesures justes, justifiées et socialement acceptables« . 

FO, qui a récemment rencontré M. Faury, a mis l’accent sur l' »utilisation massive de l’APLD« , l’utilisation des crédits de formation, la suppression des quotas de départs anticipés à la retraite « qui sont à ce stade bloqués au nombre de 650 » et le « rallongement de la durée d’application » du plan. 

Pour M. Delbouis, « l’attrition (perte des clients, Ndlr) des commandes d’avions long courrier (A330-A350) fait peser un risque très important sur l’équilibre de notre carnet de commandes, comme sur la répartition des charges de travail au niveau européen. Pour FO, un déséquilibre sur ce point serait totalement inacceptable« . 

L’avionneur a réduit ses cadences de production d’avions commerciaux de près de 40% pour faire face à la situation issue de la crise du transport aérien provoquée par la pandémie de Covid-19. 

Airbus compte sur des départs en retraite anticipés, des départs volontaires mais aussi sur la conclusion avec les syndicats d’accords de modération salariale pour limiter les licenciements. 

Sur les 5.000 postes à supprimer en France, Guillaume Faury a dit espérer préserver « jusqu’à 1.000 emplois » grâce au dispositif d’APLD et 500 autres grâce aux aides pour « développer des projets de R&D« . 

Depuis l’annonce du plan de restructuration fin juin, la direction a toujours indiqué qu’elle n’excluait pas des départs contraints tout en disant « tout faire pour les empêcher« . 

La ligne rouge syndicale en France comme en Allemagne, principaux pays d’implantation de l’avionneur, est le « zéro licenciement sec« . 

Le gouvernement, par la voix de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, avait demandé fin juillet à Airbus de ne pas avoir recours à des départs contraints dans le cadre de son plan social et affirmé être « vigilant » en suivant « de très près la façon dont l’argent public sera employé« . 

Un dernier round de discussions entre direction et syndicats doit se tenir les 22 et 23 septembre. 

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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