fbpx
Connect with us

Actualité

« Soutien renforcé » aux stations de ski: voici les aides annoncées par l’Etat pour répondre à la colère du secteur

Face à la grogne des professionnels de la montagne, le gouvernement a annoncé lundi une série de mesures d’aides, notamment une indemnisation des remontées mécaniques fermées en décembre, et un dispositif de chômage partiel avec « un reste à charge zéro » pour les saisonniers.
« Certains pas positifs ont été faits ce jour » lors d’une réunion à Matignon avec les professionnels du secteur de la montagne, s’est réjoui lundi auprès de l’AFP la directrice générale du groupe Intersport, Corinne Gensollen.

EVITER « DE GRANDS BRASSAGES »

Le gouvernement a fermé la porte à une réouverture des stations de ski pour les fêtes de fin d’année, pour « éviter de grands brassages de populations, et donc à terme, une troisième vague (de la pandémie) qui serait très dure à supporter« , comme l’a expliqué lundi le secrétaire d’Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.

La décision a provoqué colère et inquiétude du secteur, relayées par de nombreux élus locaux, et le gouvernement a réagi en annonçant lundi un « dispositif ad hoc pour indemniser les remontées mécaniques« , qui resteront fermées à Noël.

Le dispositif « s’adressera tant aux structures privées qu’aux structures publiques« , a précisé Jean-Baptiste Lemoyne.

En outre, « les activités fermées, ou non fermées » touchées par la « chute de fréquentation consécutive à la fermeture des remontées mécaniques« , seront « couvertes par le fonds de solidarité et les dispositions du plan tourisme« , a expliqué lundi soir Matignon à l’AFP. « Le gouvernement a décidé d’élargir, sur une base territorialisée comprenant les stations et territoires dans les vallées, la liste des commerces qui y sont éligibles« .

Le matin, le président de la coopérative de supérettes d’altitude Sherpa, Olivier Carrié, avait alerté que les commerces alimentaires étaient exclus du dispositif d’aide, alors que ses 117 points de vente réalisent « 85% de son chiffre d’affaires annuel pendant la saison hivernale« , et « 20% exclusivement pendant la période de Noël« .

Le gouvernement prévoit enfin « un dispositif de chômage partiel avec un reste à charge zéro » pour l’emploi des saisonniers, tant que les domaines skiables seront fermés, selon M. Lemoyne.

Le ministère du Travail a précisé dans la foulée que le bénéfice de l’activité partielle sera octroyé « aux entreprises concernées jusqu’à la reprise d’activité dans les stations« .

Le recours à l’activité partielle sera autorisé pour les travailleurs saisonniers qui « ont déjà été recrutés l’an dernier et font ainsi l’objet d’une mesure de reconduction du contrat de travail« , ou « font l’objet d’un premier recrutement matérialisé par une promesse d’embauche écrite signée avant le 1er décembre 2020 ou d’un contrat de travail faisant état de cette embauche pour la saison 2020-2021« , a expliqué Matignon lundi.

NOUVELLES MOBILISATIONS MERCREDI

Malgré tout, les acteurs de la montagne ont relevé lors la réunion « les incohérences » avec des pays frontaliers (Suisse, Espagne) qui auront leurs stations ouvertes.

Sur ce point, le gouvernement « poursuit ses échanges avec ses partenaires européens afin qu’une approche commune puisse être adoptée avec nos voisins« , dixit Matignon.

« Nous ne lâcherons rien, la mobilisation des territoires de montagne se poursuit« , ont écrit conjointement Jean-Luc Boch, président de l’association des maires de stations de montagne (ANMSM) et Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France (DSF).

La présidente de la Région Occitanie Carole Delga plaide elle pour une « différenciation par massif« . Pour les stations de ski pyrénéennes et du massif central, elle demande une ouverture le 15 décembre car « en Occitanie le taux de contamination est très faible et il n’y a pas de saturation dans les hôpitaux« . « Le gouvernement veut éviter le brassage? Mais le brassage dans les Pyrénées va se faire de toute façon, les Français iront skier côté espagnol« , a-t-elle affirmé à l’AFP.

Les annonces de lundi ne résolvent en outre pas tous les problèmes, a encore observé Corinne Gensollen d’Intersport, qui cite la question des congés payés qui s’accumulent et « la prise en charge des loyers de saisonniers » sur laquelle il n’y a « aujourd’hui pas de réponse« .

Des mobilisations pour l’emploi sont organisées dans les stations, comme aux 2 Alpes (Isère), ainsi qu’à Megève (Haute-Savoie) et à La Plagne (Savoie) lundi. D’autres sont prévues mercredi à Bourg d’Oisans (Isère) et Bourg-Saint-Maurice (Savoie).

Actualité

Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

Continue Reading

Actualité

Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

Continue Reading

Actualité

Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

Continue Reading
Advertisement

Les + lus