fbpx
Connect with us

Actualité

Les réservations Airbnb chutent à New York avec les nouvelles règles sur les courts séjours

La ville de New York a changé ses règles en matière de locations de courte durée, afin de limiter l’offre de locations saisonnières pour les touristes et de permettre aux New-Yorkais de se loger plus facilement selon The Guardian.

Désormais, les locataires à court terme devront s’inscrire auprès de la ville et être présents dans le logement pendant toute la durée de la location.

Airbnb a annoncé qu’elle avait dû cesser d’accepter certaines réservations à New York après l’entrée en vigueur de cette nouvelles réglementations sur les locations à court terme.

Les locations de moins de 30 jours ne sont autorisées que si les hôtes s’enregistrent auprès de la ville. De plus, les hôtes doivent s’engager à être physiquement présents dans le logement pendant toute la durée de la location, en partageant les espaces communs avec leurs invités. Plus de deux invités à la fois ne sont pas autorisés, ce qui signifie que les familles sont pratiquement exclues.

Airbnb n’est pas la seule plateforme a être visé. VRBO ainsi que toutes les autres ne sont pas autorisées à traiter les locations pour des hôtes non enregistrés. La ville affirme avoir approuvé un peu moins de 300 des plus de 3 800 demandes reçues.

Les responsables de la ville et les défenseurs du logement qui avaient poussé en faveur de ces restrictions estiment qu’elles sont nécessaires pour empêcher les appartements de devenir de facto des hôtels.

« À New York, les appartements résidentiels doivent être utilisés à des fins résidentielles », a déclaré Murray Cox de Inside Airbnb, un groupe de défense du logement qui collecte des données sur la présence de la société dans des villes du monde entier.

Airbnb a combattu ces règles en justice, arguant qu’elles équivalaient essentiellement à une interdiction et qu’elles nuiraient aux visiteurs à la recherche d’un hébergement abordable.

Le directeur mondial de la politique de l’entreprise, Theo Yedinsky, a qualifié les changements de règles de coup dur pour « les milliers de New-Yorkais et les petites entreprises des quartiers extérieurs qui dépendent du partage de logements et des dollars du tourisme pour joindre les deux bouts ».

« La ville envoie un message clair à des millions de visiteurs potentiels qui auront désormais moins d’options d’hébergement lorsqu’ils visiteront New York : ‘Vous n’êtes pas les bienvenus' », a-t-il déclaré.

Cependant, la société a été contrainte de se conformer aux nouvelles règles et a annoncé qu’elle avait cessé d’accepter de nouvelles réservations à court terme de la part de tout hôte n’ayant pas fourni de numéro d’enregistrement auprès de la ville ou de documentation attestant qu’il était en cours de traitement depuis le 21 août. Une fois que le système de vérification de la ville sera pleinement opérationnel, Airbnb affirme qu’aucune annonce à court terme ne sera autorisée sur son site sans numéro d’enregistrement.

Airbnb comptait encore 38 500 annonces actives de logements non hôteliers à New York en janvier dernier, et certains hôtes de logements plus petits estiment qu’ils sont injustement ciblés et assimilés à de plus grands immeubles d’appartements.

Les réglementations ont été adoptées par la ville en janvier de l’année dernière mais ont été retardées par des actions en justice jusqu’au mois dernier.

Actualité

Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

Continue Reading

Actualité

Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

Continue Reading

Actualité

Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

Continue Reading
Advertisement

Les + lus