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Le tourisme parisien renoue avec sa vitalité d’avant le Covid

Le tourisme dans le Grand Paris est en pleine renaissance : 11,6 millions de visiteurs en 2023 selon le site : www.paris.fr

À l’occasion du bilan des deux ans des Assises du Tourisme durable, les responsables du tourisme à Paris ont révélé des chiffres encourageants pour l’année en cours. De janvier à avril 2023, la Ville Lumière a accueilli 11,6 millions de touristes, marquant une remarquable augmentation de 27,2 % par rapport à 2022 (9,1 millions) tout en enregistrant une légère baisse de 2,5 % par rapport à 2019 (11,9 millions).

Les visiteurs français continuent de dominer la scène touristique parisienne, mais ce sont les touristes américains qui se démarquent par leurs dépenses substantielles. Ces données sont particulièrement prometteuses à un an des Jeux de Paris 2024.

Des chiffres clés :

  • 11,6 millions de visiteurs de janvier à avril 2023, soit une augmentation de 27,2 % par rapport à 2022.
  • Légère baisse de 2,5 % par rapport à 2019 (11,9 millions).
  • 53,3 % des visiteurs à Paris sont de nationalité française.

Les nationalités les plus représentées :

  • Américains (13,1 %)
  • Britanniques (7,0 %)
  • Allemands (5,8 %)
  • Italiens (4,9 %)
  • Brésiliens (4,6 %)

Prévisions pour l’été 2023 :

Les prévisions d’arrivées aériennes pour juin, juillet et août 2023 indiquent une croissance de 27,6 % par rapport à 2022, mais une légère diminution de 6,1 % par rapport à 2019. Cela équivaudrait à plus de 1 237 200 arrivées étrangères. En 2023, le Grand Paris pourrait accueillir plus de 37 millions de touristes, tout juste en dessous des chiffres de 2019 (38,5 millions).

Des dépenses touristiques en hausse :

Entre avril 2022 et mars 2023, la dépense moyenne des touristes internationaux en dollars a dépassé les niveaux de 2019, atteignant une moyenne de 390 $, comparée à 356 $ sur une période similaire avant la pandémie. Les Américains sont en tête, avec une dépense moyenne de 703 $, suivis des Espagnols (526 $), des Britanniques (406 $) et des Suisses (417 $).

Tourisme d’affaires en retrait :

La part des nuitées d’affaires au premier trimestre 2023 dans le Grand Paris est estimée à 42,3 %, en baisse de 9,7 points par rapport à 2019 (52 %). Les retombées économiques des congrès à Paris et sa région se sont élevées à 1,23 milliard d’euros, en hausse par rapport à 2021 (724 millions) mais en deçà de 2019 (1,47 milliard).

Prêts pour les Jeux de Paris 2024 :

L’Office de tourisme prévoit 15,9 millions de visiteurs cumulés pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, avec une occupation prévisionnelle des hébergements marchands entre 60,1 % et 82,6 %. Une estimation optimiste qui dépendra de la vente de la totalité des billets.

Paris se tourne vers un tourisme durable :

La Ville de Paris s’engage résolument dans une approche de tourisme durable avec plusieurs initiatives, dont la réduction de l’usage du plastique à usage unique, le développement du cyclotourisme, et une charte pour des pratiques d’accueil durables et écoresponsables.

Vie nocturne responsable :

Paris travaille également sur une vie nocturne basée sur la bienveillance, la responsabilité et le vivre-ensemble en collaborant avec des établissements de nuit engagés pour la prévention des nuisances sonores et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Les événements majeurs en 2023 :

  • Coupe du monde de rugby 2023 (8 septembre – 28 octobre)
    Paris se prépare à accueillir cet événement mondial avec un village dédié sur la place de la Concorde.
  • Exposition olympique SPOT24
    Une exposition permanente et des animations temporaires mettront en avant les nouvelles disciplines olympiques.

La Ville de Paris s’efforce ainsi de maintenir son attractivité tout en promouvant un tourisme responsable et durable pour l’avenir.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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