fbpx
Connect with us

Actualité

Air France expérimente un «pass sanitaire»

Sur la base du volontariat, le test sera mené pendant un mois sur les destinations de la Guadeloupe et de la Martinique. L’expérimentation pourrait être pérennisée.

Un test qui pourrait devenir la norme ? Depuis hier, Air France expérimente un « pass sanitaire numérique » pour ses passagers se rendant en Guadeloupe et en Martinique. Si pour l’heure, la mesure n’est mise en place que sur la base du volontariat, Jean-Baptiste Djebbari n’a pas fermé la porte à une future obligation. Le ministre délégué aux Transports a d’ailleurs estimé que cela pouvait être une « préfiguration ou une anticipation » d’un sésame qui deviendrait indispensable pour voyager.

Obligatoire ?

Pour l’heure, la compagnie aérienne teste ce « pass » sur deux destinations. Il sera en place, sur la base du volontariat, sur tous les vols Air France au départ de Paris-CDG vers Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Fortde-France (Martinique).

De quoi parle-ton ?

Le passeport sanitaire est un document qui prouve que son détenteur est, a priori, immunisé contre le Covid-19 ou négatif au test PCR présenté dans les délais exigés. Le voyageur peut donc se rendre d’un pays à un autre sans risquer de le transmettre le virus à travers les frontières.

Dans le cas du pass expérimenté par Air France, la compagnie a expliqué qu’il avait été mis en place, notamment pour « améliorer l’expérience de ses clients et fluidifier leur parcours en aéroport ». Un tel système « permet de faciliter l’emport des documents, de les numériser et de les authentifier. Ça évite les fraudes, ça désengorge les queues » à l’embarquement et à l’arrivée, a estimé le ministre des transports.

Comment ça fonctionne ?

Tout devrait se dérouler sur une appli, AOKpass dans laquelle, les passagers pourront enregistrer de manière sécurisée, leurs tests PCR réalisés dans les laboratoires partenaires de l’opération, Biogroup et Cerballiance, précise Air France. Avant d’embarquer, les passagers présentent leur smartphone, avec un QR Code, indiquant que le test PCR est négatif, au lieu d’un test papier et l’appli vérifiera alors que « le test présenté est valide et conforme à la réglementation du pays de destination via un réseau sécurisé par la technologie blockchain », selon la compagnie.

Et le passeport Vert de l’Union européenne ?

Ce pass sanitaire n’a pour l’heure, rien à voir avec le pass vaccinal évoqué par Emmanuel Macron il y a quelques semaines : le passeport Vert de l’Union européenne. La Commission européenne le présentera d’ailleurs le 17 mars : il s’agira d’un pass numérique attestant d’une vaccination contre le Covid ou de tests négatifs pour voyager plus librement.

Ce passeport pourrait également indiquer si une personne « peut être considérée comme immunisée en raison de sa situation sanitaire et de la présence d’anticorps », selon un porte-parole de la Commission européenne. Il sera soumis aux Vingt-Sept le 25 mars et pourrait devenir une plateforme qui « connecterait les différentes solutions nationales » des pays européens. Chaque pays pourra alors décider quel usage précis, il aura.

Mais pour la France, la mise en place de ce passeport avec les données vaccinales est « prématurée » en raison de la vitesse à laquelle avance la campagne de vaccination dans les différents pays-membres, alors que moins de 10 % des Européens sont vaccinés et que celle-ci n’est pas obligatoire.

Actualité

Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

Continue Reading

Actualité

Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

Continue Reading

Actualité

Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

Continue Reading
Advertisement

Les + lus