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AIR FRANCE-KLM a finalement perdu près de 20 millions par jour en 2020

Il fallait s’y attendre : les résultats annuels d’Air France-KLM ont été lourdement impactés par la pandémie de Covid-19 et les mesures prises dans le monde pour l’endiguer. Ainsi, selon le site AOF, le groupe aérien a accusé une perte nette de 7,08 milliards d’euros en 2020. Cette perte inclut des éléments exceptionnels : une provision pour restructuration de -822 millions d’euros, une pour sur-couverture de carburant de -595 millions d’euros et une pour dépréciation de la flotte de -672 millions d’euros.

De son côté, la perte d’exploitation atteint 4,54 milliards d’euros et la marge d’exploitation ressort à -41 % ( -45,2 points sur un an). Quant au chiffre d’affaires, il s’établit à 11,1 milliards, soit une chute de 59 % sur un an.

 » 2020 a mis le groupe Air France-KLM à l’épreuve avec la crise la plus grave jamais connue par l’industrie du transport aérien « , a déclaré Benjamin Smith, le directeur général du groupe,  » (…) nous avons réduit drastiquement nos coûts, protégé notre trésorerie et poursuivi le déploiement de transformations majeures au sein des compagnies, impliquant des efforts de la part de tous nos employés « .

Pour traverser l’orage, le groupe disposait à fin décembre de 9,8 milliards d’euros de liquidités et de lignes de crédit. Air France-KLM dit continuer de travailler sur des solutions de quasi-fonds propres et de fonds propres afin de renforcer son bilan et attend des progrès dans les semaines à venir.

Du côté des perspectives, le groupe prévoit un premier trimestre 2021 difficile, avec un Ebitda inférieur à celui du quatrième trimestre 2020 (-407 millions d’euros).

Le groupe augmentera progressivement sa capacité jusqu’à l’été 2021 et s’attend à une reprise du trafic au cours des deuxième et troisième trimestres 2021 grâce au déploiement du vaccin.

L’ambition financière à moyen terme est maintenue avec un cash flow libre d’exploitation ajusté positif en 2023. L’objectif de la marge opérationnelle à moyen terme est toujours estimé à 7 à 8 %.

– Numéro 1 européen du transport aérien, né en 2000 de la fusion entre Air France, créé en 1933, et le hollandais KLM, fondé en 1019 ;

– Chiffre d’affaires de 27,2 Mds€ réalisé à 87 % dans le transport de passagers et le cargo, puis la maintenance ;

– Modèle d’affaires fondé sur l’optimisation de l’utilisation de la flotte, l’amélioration de la performance opérationnelle, la simplification des structures et les connectivités d’une part, la croissance du réseau court et moyen-courrier et le développement du long courrier par alliances (alliance de 19 compagnies d’aviation dans SkyTeam) et partenariats ;

– Capital détenu à 14,3 % par l’Etat français, 14 % par l’état néerlandais, 8,8 % par Delta Airlines et 8,8 % par China Airlines et 3,9 % par les salariés, Anne-Marie Couderc présidant le conseil d’administration, Benjamin Smith étant directeur général ;

– Situation bilancielle saine à fin 2019 (ratio dette/résultat d’exploitation de 1,5) mais insuffisante face à l’effondrement de l’activité en 2020;

– Utilisation de lignes de crédit renouvelables de 1,7 Md€ en mars;

– Apaisement du climat social en 2019.

Enjeux

– Stratégie 2020-25 de croissance remise en cause par la pandémie.

Innovation

– Recours massif aux technologies émergentes – assistants vocaux, intelligence artificielle et réalité augmentée;

– Avec 1,5 million de visites sur les points de contact digitaux, 70% d’enregistrements en ligne, 4,6 milliards d’euros générés en ligne et 550 agents dédiés aux médias sociaux (plus grande équipe de l’industrie aérienne).

Environnement

– Stratégie environnementale concentrée sur la réduction de 50 % (par rapport à 2005) des émissions de CO2;

– Plan Climat avec 6 priorités dont modernisation de la flotte, carburants durables en s’appuyant sur SkyNRG, plan de compensation avec le système CORSIA;

– Lutte contre les nuisances sonores;

– Recyclage à 60 % des déchets dangereux en 2020 et réduction, d’ici 2030, de moitié des déchets résiduels ;

Pandémie

Impacts : 

– En mars, chute de 51 % du trafic et de 57 % des passagers, coefficient d’occupation revenu à 66,7 %;

– Besoin de liquidités pour le 3ème trimestre 2020 ;

Réactions :

– En avril et mai, suspension de 90 % des capacités, incertitudes au-delà;

– Plan additionnel d’économies de 200 M€ (dont la baisse de rémunération du directeur général), réduction des investissements de 350 M€;

– Soutien des actionnaires étatiques pour préserver la solvabilité : à fin avril, prêt de 7 Mds€ de l’Etat français, le soutien additionnel de l’état néerlandais venant plus tard;

– Dans les prochains mois, revue des activités, définition d’une feuille de route        environnementale, plan de transformation puis renforcement des fonds propres en 2021.

A suivre

– Activité cargo encore sous pression en 2019 ;

– Interrogations sur les 2 partenariats stratégiques récents : celui avec Virgin Atlantic, en graves difficultés, et celui avec China Eastern Airlines, mal positionnée dans le conflit Chine-Etats-Unis ;

– Non versement de dividende (pour la 5ème année consécutive).

Désastre financier

L’IATA chiffre à 118,5 milliards de dollars en 2020 les pertes cumulées des quelque 290 compagnies aériennes internationales. Ces pertes représentent davantage que durant toutes les précédentes crises cumulées depuis la fin de la Seconde guerre mondiale

Le chiffre d’affaires de 328 milliards sera en chute de 60% cette année. Les pertes du secteur devraient encore atteindre 38,7 milliards en 2021. L’an prochain le chiffre d’affaires devrait être encore inférieur de 50 % à celui de 2019 (838 milliards de dollars).

Le niveau médian de trésorerie, établi par les données de l’association, est particulièrement préoccupant. S’établissant à 8,5 mois, il permettrait aux compagnies aériennes de tenir jusqu’à l’été 2021, en tenant compte du rythme de consommation de cash de 13 milliards de dollars en octobre et d’un niveau autour de 6,8 milliards par mois au premier semestre 2021.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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