L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et son allié russe discutaient, mardi, à Vienne de la possibilité d’accentuer leurs baisses de production pour tenter de stopper la chute des cours provoquée par les inquiétudes liées à l’épidémie du nouveau coronavirus (1).
Les investisseurs redoutent les conséquences de cette épidémie de pneumonie virale. En effet, la consommation de pétrole de la Chine, premier importateur et deuxième consommateur de brut au monde, a un impact déterminant sur les cours. La réduction des vols internes et de certains vols internationaux a déjà des conséquences sur la demande de carburant pour l’aviation.
L’épidémie pourrait créer un choc durable sur la demande de pétrole mais le problème est que « l’ampleur de la destruction de la demande en Chine n’est pas connue », souligne Olivier Jakob, de l’institut Petromatrix. Les cours de l’or noir ont plongé d’environ 20 % en moins d’un mois, atteignant, lundi, un plus bas depuis janvier 2019. Les deux indices de référence, américain et européen, se sont repris, mardi, au premier jour de cette réunion prévue pour se prolonger mercredi. Vers 17 h 40 (heure à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,04 $ à Londres, en hausse de 1,08 % par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de mars gagnait 0,96 % à 50,59 $.