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Le TER hybride se dévoile

De retour de Velim, en République Tchèque, la rame Regiolis transformée va entamer des essais sur le réseau ferré national. Avec en ligne de mire : une réduction jusqu’à 20% des gaz à effet de serre et de la consommation de carburant.

La rame Regiolis B83519 semble ordinaire, mais elle ne l’est pas. À l’origine, cette rame bimode peut rouler sur les lignes électrifiées et les lignes non électrifiées, grâce aux quatre moteurs diesel qui prennent le relais. Sur celle-ci, deux des quatre moteurs ont été remplacés par des batteries lithium-ion. Avec à la clé, jusqu’à 20% de gaz à effets de serre et de consommation de carburant en moins. Le 16 février, la rame était parée de la livrée d’Occitanie, d’un rouge rutilant, pour être présentée aux élus et journalistes, en présence de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, de Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France, et de Carole Desnost, directrice Technologie, innovation et projets groupe, chez SNCF.

La rame vient en effet de rentrer de l’anneau ferroviaire de Velim, en République tchèque, où elle a réalisé des essais de fin septembre 2021 à janvier 2022. Elle se trouve désormais à Reichshoffen, dans l’usine Alstom en Grand Est, pour entamer sa dernière phase d’essais qui aura lieu sur le réseau ferré national. Ces derniers essais de certification permettront à SNCF de constituer le dossier d’admission afin d’obtenir toutes les autorisations nécessaires à l’exploitation du TER Hybride. «C’est une vraie satisfaction de voir le TER hybride se concrétiser, et tenir ses promesses lors des circulations d’essais», se réjouit François Dégardin, chef du projet côté SNCF.

L’autorisation de circulation est attendue au deuxième trimestre 2023. La rame sera alors expérimentée en service commercial dans quatre Régions : Occitanie, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, et Centre Val-de-Loire. Le montant total du projet hybride est de 16,8 millions d’euros, avec les contributions des Régions, d’Alstom et de SNCF.

Le TER à batterie n’est pas en reste

Côté TER à batterie, l’autre solution pour se passer du diesel, les essais avancent aussi à grand pas.

Ce projet représente un investissement total de plus de 38 millions d’euros. Les Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur apportent 5,4 millions d’euros chacune, SNCF 6 millions d’euros et Bombardier 5,5 millions d’euros.

Les premières batteries ont été réceptionnées mi-novembre 2021. Ces mastodontes de 500 kg chacune (elles mesurent 1,80 mètre de longueur, sur 60 cm de largeur et 40 cm de profondeur) sont actuellement en test à Mannheim (l’un des sites allemands d’Alstom). À terme, il y en aura 16 sur chaque rame, afin de remplacer complètement le recours au moteur thermique diesel (lire encadré). Actuellement et jusqu’à la fin de l’été 2022, ont lieu les «essais au banc». Il y a deux séries de tests : les essais individuels, au cours desquels chaque sous-système – les convertisseurs, le système de refroidissement et les batteries – est testé individuellement, et les essais combinés, où le système est testé dans son ensemble.

Dans un mois, le 13 mars, la rame 882775 de Nouvelle Aquitaine, la première des cinq rames à modifier sera envoyée à l’usine d’Alstom à Crespin (Hauts-de-France) pour entamer sa transformation. Les essais sur le train commenceront cet été, à très petite vitesse.

Train hybride train à batteries, de quoi parle-t-on ?

Comment ça marche ?

Le train hybride est une rame Regiolis dont on a remplacé la moitié des moteurs diesel par des batteries lithium-ion. Ces batteries permettent de récupérer l’énergie de freinage et de la réutiliser, plutôt que de la perdre sous forme de chaleur.
Les TER à batteries (il y a 5 rames à modifier) sont des AGC bimode (fabriquées par Bombardier) dont les moteurs diesel sont remplacés par 16 batteries lithium-ion. Les batteries au lithium des futures rames chargent principalement sous caténaire ou à l’arrêt dans les gares électrifiées. Tout comme sur le TER hybride, l’énergie générée par le freinage du train est également récupérée et stockée dans les batteries.

Quel gain pour l’environnement ?

Pour le TER hybride : -50% de pollution sonore, soit 10 dB, puisque lorsqu’il fait un arrêt prolongé en gare, les moteurs thermiques sont coupés au profit des batteries.
Jusqu’à -20% d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation de carburant. Dans l’optique où les Régions optent pour le biocarburant B100 – issu à 100% d’huile de colza – pour remplacer le diesel, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites de près de 70%.
Zéro émission pour le TER à batteries, -20% de consommation d’énergie.

Quelles régions ?

Les Régions Occitanie, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, et Centre Val-de-Loire participent au projet TER hybride.
Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et région Sud pour le TER à batteries.
Les deux types de TER modifiés ne visent pas le même usage : côté TER à batteries, l’autonomie sur ligne non électrifiée est limitée à 80 km maximum. Pour le TER hybride, l’autonomie est inchangée. La rame modifiée peut donc circuler partout où circulent aujourd’hui les rames Regiolis classiques. Sur certaines dessertes, notamment celles qui ont des arrêts fréquents, la solution hybride est la plus permanente.

Début de service commercial

2ème trimestre 2023 pour le TER hybride. Une rame expérimentale circulera en service commercial, avant d’envisager un déploiement sur le parc existant.
Début 2024 pour le TER à batteries.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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