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Le « Toutourisme » : un phénomène de niche ou vraie tendance ?

Voyager avec son animal de compagnie peut souvent être un véritable casse-tête. Pour simplifier les séjours des propriétaires et de leurs animaux, un label touristique a vu le jour, offrant un panel de lieux référencés et partenaires.

Avec dix-huit millions de propriétaires de chiens en France, sans même compter les propriétaires de chats, il est impensable d’ignorer cette clientèle avide de découvrir nos côtes et nos campagnes verdoyantes.

En 2007, l’office de tourisme de Troyes a eu l’idée de créer le label « Toutourisme ». Depuis, ce concept s’est largement diffusé à travers le pays, avec 46 offices de tourisme partenaires, dont celui de Fréjus dans le Var, une commune qui entretient une longue histoire d’amour avec les animaux.

De la protection des tortues marines à la création d’une chatterie en 2022, Fréjus organise également une grande journée de solidarité pour la cause animale ce samedi, de midi à 18h sur la base nature.

Notation de une à trois pattes

Le principe du Toutourisme? Il consiste principalement à renseigner les maîtres sur les bonnes adresses – magasins, hôtels, campings – et sites où ils peuvent se promener sans encombre. Il fournit aussi une liste de vétérinaires, pensions, associations, et autres partenaires.

« Vraiment toutes les régions s’y mettent. Ce n’est pas seulement de “l’acceptation”, mais un réel accueil personnalisé! », observe une porte-parole de Toutourisme.

L’office de tourisme du Pays de Fayence, avec ses neuf villages perchés, a également adopté ce label sans réserve. La Région Sud promeut aussi son propre label « Ville amie des animaux ».

En 2023, dix-sept communes ont été distinguées par ce label. Récemment, dix-neuf autres communes ont été affiliées, graduées d’un label allant de une à trois pattes selon leur prise en compte des animaux dans l’espace public et leur engagement en faveur des propriétaires.

Depuis avril, les villes de Menton et Toulon ont obtenu la note maximale de « trois pattes », tandis que Grimaud, Le Lavandou, Six-Fours-les-Plages, Valbonne, et Le Cannet ont reçu « deux pattes ».

Moins d’abandons

Le Var est l’une des destinations les plus prisées par cette clientèle, mais certains assurent que le département préféré des chiens est le Calvados. Pourquoi? Mystère. Ce qui est certain, c’est que cette démarche va bien au-delà de la simple bienveillance puisqu’elle participe aussi à la lutte contre les abandons d’animaux. Cette initiative bénéficie du soutien de Brigitte Bardot et de sa fondation, une caution précieuse pour ce projet novateur.

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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