Les stations de sports d’hiver se préparent à une saison hivernale compliquée. Parmi « les pistes » sur la table pour pallier le surcoût de la facture énergétique, la hausse des forfaits est actuellement à l’étude.
C’est avec l’augmentation du prix de l’électricité que devront composer les stations de sports d’hiver cette saison. Alors que dans le massif du Vercors, la station de Villars-de-Lans annonce déjà son incapacité à ouvrir dans ce contexte, celles des Alpes-Maritimes planchent activement sur les actions à mettre en œuvre pour faire face à la hausse et aux injonctions à la sobriété énergétique annoncées par le gouvernement.
Parmi ces pistes, l’augmentation du coût des forfaits. Après une saison 2021-2022 marquée par le manque de neige, skier pourrait cette année s’annoncer plus cher.
« Oui, la hausse du coût de l’énergie va poser problème. Au plan national, nous avons entendu parler de ces chiffres mais nous avons aussi fait remarquer qu’on ne pouvait pas répercuter la totalité de la hausse de la facture énergétique sur les forfaits. Ce sont les autorités organisatrices qui vont décider sur ce point », souligne Gérard Bracali, président de la section Alpes du Sud au sein des Domaines skiables de France et ex-directeur des domaines skiables du Val d’Allos.
Car si ce sont les sociétés d’exploitation (qui gèrent le fonctionnement des stations au quotidien) qui proposent ces augmentations, il revient aux syndicats mixtes azuréens (entités qui associent largement les collectivités locales) qui les chapeautent et les subventionnent d’avoir le dernier mot.
Toujours dans les Alpes Maritimes, « les syndicats mixtes du département tablent sur une augmentation très modérée du forfait journée, mais elle n’est pas encore chiffrée ». Selon Nice-Matin, celle-ci pourrait s’élever aux alentours de 5%. Dans cette configuration, un forfait journée à 30 € passerait à 31,5€.
Contactée, la métropole Nice Côte d’Azur, à la décision pour les tarifs des stations du Mercantour (Auron, Isola 2000, Saint Dalmas), refuse de s’exprimer sur le sujet pour le moment, précisant que Christian Estrosi tiendra bientôt « un conseil des maires » et présentera « un plan global à l’échelle de la métropole face à la hausse du prix de l’énergie ».