Le MSC Virtuosa, dernier fleuron de la Compagnie, fera ses débuts avec des croisières domestiques au Royaume-Uni. Des embarquements seront possibles dans les ports de Southampton et Liverpool, ainsi qu’en Écosse au port de croisière de Glasgow situé à Greenock. Des excursions à terre protégées seront proposées dans tous les ports ainsi que sur l’île de Portland, le long de la côte jurassique de l’Angleterre et dans la ville de Belfast en Irlande du Nord. Toutes les croisières, y compris les mini-croisières, seront accessibles pour tous les passagers britanniques (de tous âges et qu’ils soient vaccinés ou non).
Le MSC Virtuosa effectuera sa croisière inaugurale le 20 mai depuis Southampton, qui sera la première d’une série de mini-croisières de 3 et 4 nuits. Le navire proposera ensuite des croisières plus longues de 7 nuits à partir du 12 juin et la possibilité d’embarquer depuis trois ports d’Angleterre et d’Écosse.
Ces croisières seront uniquement réservées aux résidents britanniques, peu importe leur âge et qu’ils soient vaccinés ou non. Tous les passagers devront effectuer un test antigénique avant l’embarquement. Les passagers qui ne sont pas vaccinés devront également effectuer un test RT-PCR dans les 72h avant leur embarquement et présenter leurs résultats négatifs au terminal de croisière. Conformément au protocole axé sur la santé et la sécurité de MSC Croisières, d’autres mesures seront mises en place à bord et s’appliqueront aux passagers ainsi qu’aux membres de l’équipage.
Les mini-croisières de 4 nuits au départ de Southampton seront idéales pour les passagers désireux de s’offrir une courte escapade leur permettant de s’évader de leur quotidien. Le navire fera escale sur l’île de Portland dans le Dorset, une partie de la côte jurassique, où les passagers pourront débarquer pour profiter d’une journée idyllique sur la plage. L’itinéraire comprendra également deux jours en mer afin que les hôtes puissent découvrir l’incroyable gamme d’installations que le MSC Virtuosa a à offrir à bord.
À partir du 12 juin, les passagers pourront embarquer pour des traversées de 7 nuits. Le navire proposera notamment des escales à Portland et Belfast en Irlande du Nord. Plusieurs ports d’embarquement seront alors disponibles : dont Liverpool et Greenock, à proximité de Glasgow en Écosse.
Le MSC Virtuosa a été livré en février et est l’un des navires MSC Croisières les plus innovants et les plus avancés en matière environnementale. Il fait partie de la génération de navires de la classe Meraviglia qui se caractérisent par leur promenade emblématique de 112 mètres de long surplombée d’un impressionnant dôme en LED.
Le navire de 19 ponts offrira aux passagers britanniques une expérience hors du commun qui inclura entre autres : le meilleur de la gastronomie internationale, des divertissements de classe mondiale, de nombreux bars et salons, des boutiques, un Spa et un centre de remise en forme ainsi qu’un parc aquatique et des clubs pour enfants couvrant tous les âges: des tout-petits aux adolescents.
Le tout nouveau MSC Starship Club, permettra aux hôtes de faire la rencontre de Rob, le premier barman robotique humanoïde en mer. Ce bar immersif futuriste offrira une expérience de divertissement pour tous les passagers.
Gianni Onorato, PDG de MSC Croisières, a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers de permettre aux passagers britanniques de découvrir notre tout dernier navire, le MSC Virtuosa, pour leurs vacances d’été et je suis sûr qu’ils passeront un moment fabuleux à bord. C’est un navire très innovant qui leur permettra également de profiter d’une gamme d’excursions à terre protégées en Angleterre, en Écosse et en Irlande du Nord. »
« Nous attendons également avec impatience le jour où les restrictions de voyage internationales actuelles seront levées afin d’accueillir les passagers britanniques à bord de nos autres navires, une fois que ces derniers seront plus nombreux à sillonner la Méditerranée ainsi que d’autres régions appréciées par les Britanniques. »
MSC Croisières a repris ses opérations en août 2020 après l’approbation des autorités compétentes et la validation du protocole de santé et de sécurité conçu pour protéger les passagers, membres d’équipage et les communautés locales des villes dans lesquelles les navires de la Compagnie font escale.
Plus de 55 000 passagers ont, à ce jour, profité de vacances à bord en toute sérénité incluant notamment des excursions à terre protégées.
Le protocole a été élaboré en 2020 avec la contribution d’experts internationaux de la santé – y compris le groupe d’experts « Blue-Ribbon COVID-19 » de MSC Croisières – et en étroite coopération avec les autorités nationales et régionales compétentes en matière de santé, de transport et de sécurité dans toute l’Europe.
Le MSC Virtuosa qui devait initialement desservir l’Europe du Nord (hors Allemagne) sera finalement remplacé par le MSC Seaview. Les hôtes ayant des réservations sur ces itinéraires seront contactés prochainement par MSC Croisières ou leur agence de voyages.
Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer
La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.
Un retour controversé
Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.
Les nouveaux tarifs
L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.
Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :
Destination
Classe
Ancien montant
Nouveau montant
Europe et France
Économique
2,63 €
7,40 €
Europe et France
Affaires
20,27 €
30 €
Intermédiaire
Économique
7,51 €
15 €
Longue distance
Économique
7,51 €
40 €
Longue distance
Affaires
63,07 €
120 €
Des questions en suspens
Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.
Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.
Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière
Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.
Une interdiction qui fait débat
Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».
« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »
Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.
Une application encore floue
La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.
« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »
Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.
Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »
D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.
Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.
Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.
« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.
Les 7 mesures envisagées :
Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.
Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.