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Qantas va acheter 12 Airbus A350-1000 pour assurer les vols du « Project Sunrise » vers des villes telles que Londres et New York, au départ de Sydney

Qantas, la compagnie aérienne australienne a annoncé lundi 2 mai qu’elle lancerait les premiers vols commerciaux sans escale au monde reliant Sydney à Londres et New York d’ici à la fin de 2025, en attribuant à Airbus une commande de plusieurs milliards de dollars.

Elle va acheter 12 Airbus A350-1000 pour assurer les vols du « Project Sunrise » vers des villes telles que Londres et New York, au départ de Sydney, d’ici à la fin 2025. Au tarif catalogue 2018, dernière année où Airbus a publié les prix indicatifs de ses avions, l’A350-1000 valait 366,5 millions de dollars (soit environ 348 millions d’euros). Ce tarif ne représente toutefois pas le prix réel payé par les compagnies aériennes, les négociations permettant de faire baisser les prix. Qantas a d’ailleurs confirmé avoir obtenu une remise significative sur le prix standard de l’appareil.

134 A321 XLR et A220 d’ici à 2034 ?

Grâce à « A350 et Project Sunrise », « toute ville sera à un vol seulement de l’Australie, a affirmé le patron de Qantas, Alan Joyce. C’est la frontière finale et la solution définitive contre la tyrannie de la distance ». Qantas a effectué des vols tests pour les vols long-courriers en 2019, y compris un vol d’essai Londres-Sydney de 17 750 kilomètres, qui a duré 19 h et 19 mn. La même année, un vol test New York-Sydney long de 16 200 km a duré un peu plus de 19 h. Singapore Airlines exploite actuellement le plus long vol commercial sans escale au monde entre Singapour et New York, qui dure environ 19 h. À ce jour, le plus long vol sans escale de Qantas relie Darwin, dans le nord de l’Australie à Londres, soit près de 14 000 km en 17 h et 55 mn. À l’origine, ce vol décollait de la ville de Perth, dans l’ouest du pays, mais il a été délocalisé à Darwin en raison des restrictions liées à la Covid-19 en Australie. Qantas a déclaré qu’elle reprendrait la liaison Perth-Londres cette année. Dans le même temps, Qantas a confirmé commander également 40 avions A321 XLR et A220 à Airbus.

De plus, la compagnie a pris des options d’achat pour 94 autres de ces avions jusqu’à la fin 2034. Dans les tarifs catalogue de 2018, les A220 étaient indiqués entre 81 millions de dollars pour les A220100 et 91,5 millions de dollars pour les A220-300. Le prix de l’A321 XLR n’était pas indiqué, l’avionneur ayant dévoilé ce modèle en 2019. « Les A320 et A220 deviendront l’épine dorsale de notre flotte nationale pour les 20 prochaines années, contribuant à faire avancer ce pays », s’est réjoui le président de la compagnie aérienne

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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