Comment concilier les impératifs du couvre-feu avec les nécessités d’un voyage ? La chose semble avoir été réglée par une formule très simple : le billet (de train ou d’avion) vaudra dérogation. En d’autres termes, rien n’empêche d’arriver dans une zone concernée au-delà de 21 heures, pourvu que l’on puisse justifier le déplacement en présenant un titre de transport ad hoc. Vendredi, la SNCF ne croyait donc pas devoir modifier son plan de circulation. Les aéroports ne devraient pas davantage avoir besoin de s’adapter.
« Si vous avez votre train-couchette, par exemple, ou un avion après 21 heures, si vous êtes muni de votre billet, de votre justificatif de transport, vous pourrez aller le prendre et ça vaudra dérogation », a assuré, le Premier ministre, Jean Castex.
Enfin, les exploitants d’autoroutes, sans avoir à gérer directement le cas d’automobilistes impactés par le couvre-feu, attendent de connaître dans le détail les modalités d’application de règles nouvelles. Sur la route, après 21 heures, le principe de la dérogation pour nécessité impérieuse paraît devoir s’imposer.