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EasyJet avertit que sa perte annuelle pourrait atteindre 845 millions de livres

Selon Reuters, La compagnie aérienne britannique EasyJet a averti jeudi que sa perte annuelle pourrait atteindre 845 millions de livres (931 millions d’euros) car elle n’opère qu’à 25% des capacités prévues en raison de la pandémie due au nouveau coronavirus.

EasyJet a informé le gouvernement qu’elle pourrait avoir besoin d’un soutien financier accru, selon les médias.

Le groupe prévoit sur son exercice annuel clos au 30 septembre, une perte avant impôts comprise entre 815 et 845 millions de livres, contre une perte de 794 millions anticipée par les analystes, selon les données de Refinitiv Eikon.

Cette perte annuelle serait une première pour la compagnie low cost, créée en 1995.

Le secteur du transport aérien est lourdement pénalisé par l’épidémie liée au coronavirus qui a amené nombre de compagnies à clouer au sol la quasi intégralité de leur flotte dès la mi-mars. Depuis la levée du confinement à la mi-mai, le trafic n’a repris que très progressivement, toujours affecté par certaines mesures de restriction.

“Sur la base des restrictions de voyage en cours, nous prévoyons d’opérer à environ 25% de notre capacité pour le 1er trimestre 2021”, écrit easyJet dans un communiqué.

Son concurrent, Ryanair, qui a averti le mois dernier que la crise menace des centaine de milliers d’emplois dans le secteur, prévoit d’utiliser 40% de ses capacités en octobre.

A ce niveau de capacités et sans signe d’une reprise, la situation financière d’easyJet restera sous pression. Le directeur général du groupe, Johan Lundgren, a appelé jeudi le gouvernement britannique à “accélérer son action avec un ensemble de mesures spécifiques pour garantir que les compagnies aériennes soient en mesure de soutenir la reprise économique lorsqu’elle se présentera.”

« Menace existentielle »

Pour faire face à la crise, easyJet a déjà contracté un prêt de 600 millions de livres auprès de l’Etat de britannique, supprimé 4.500 emplois, obtenu 608 millions de livres en cédant des appareils de sa flotte et sollicité les actionnaires pour remettre au pot 419 millions de livres. Le groupe estime qu’il faudrait peut-être en faire davantage.

“EasyJet continuera à réfléchir à sa situation financière et continuera d’examiner d’autres opportunités de financement, y compris des cessions, si besoin”, note le groupe dans son communiqué.

Pour Daniel Roeska, analyste chez Bernstein, le groupe britannique gère bien la crise, mais a besoin comme toutes les compagnies aériennes d’une reprise en 2021, “faute de quoi le secteur sera confronté à une menace existentielle”.

Il ajoute qu’au regard des liquidités actuelles d’easyJet, le trafic du groupe doit se redresser à Pâques ou à l’été prochain au plus tard pour éviter une nouvelle augmentation de capital.

EasyJet, dont la dette nette a bondi à 1,1 milliard de livres contre 326 millions de livres à la même époque il y a un an, dit se concentrer sur la rentabilité de ses vols pour préserver ses liquidités. Cette stratégie, selon le groupe, lui a permis de réduire sa consommation de trésorerie au quatrième trimestre par rapport au troisième.

A la Bourse de Londres, l’action, en repli de 62% depuis le début de l’année, reculait de 2% à 512,8 pence vers 9h00 GMT.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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