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La RATP expérimente une navette autonome collective

RATP Dev et ArchParc, parc d’activités d’intérêt régional situé au cœur de la Haute-Savoie dans le « genevois français », a inauguré vendredi 18 septembre un service de navette autonome à la demande. Cette expérimentation, prévue jusqu’en décembre 2021, est opérée par Alpbus, filiale de RATP Dev, en partenariat avec la société suisse Bestmile, dans le cadre du projet echosmile, financé par l’Union européenne et piloté par ArchParc.

ArchParc, RATP Dev via sa filiale Alpbus et leur partenaire Bestmile se sont associés pour mettre en œuvre la première expérimentation du service à la demande pour se déplacer sur le parc d’Archamps en navette autonome.

Desservant 7 arrêts dans l’enceinte du technopôle, ce projet de pointe en matière de mobilité autonome met en œuvre la dernière génération de navette de la société toulousaine Easymile. L Le déploiement de cette expérimentation a débuté dès le début de septembre et connaîtra une première phase d’expérimentation d’une durée de 4 mois.

Après avoir téléchargé l’application dédiée, les usagers définissent à l’avance leur point de départ et d’arrivée, avant même de monter dans la navette. À terme, la navette sera capable de changer son itinéraire afin de l’optimiser en tenant compte des nouvelles demandes des voyageurs.

RATP Dev a su mobiliser et combiner les compétences de différents acteurs pour concevoir un projet dont le fonctionnement conjugue mobilité autonome et approche inspirée du transport à la demande. Pour accompagner le projet, des chauffeurs de la société Alpbus, filiale de RATP Dev, ont été formés à devenir opérateurs de navette autonome et assurent, depuis la navette, la sécurité des usagers et des riverains lors de la circulation de la navette. Les protocoles sanitaires liés à la Covid ont ainsi pu être anticipés et permettront aux usagers de circuler en toute sécurité.

Le projet echosmile a pour objectif de comprendre comment le potentiel technologique des véhicules autonomes peut être utilisé pour répondre à un besoin de mobilité à la demande et étudie le cahier des charges d’un service de mobilité collectif et durable au service des usagers. Des expérimentations auront ainsi lieu principalement à ArchParc, et sur la zone d’activités miroir en Suisse, la ZIPLO.

Notre approche de l’innovation est à la fois ambitieuse et très pragmatique. Il s’agit d’offrir de nouveaux services aux villes et à leurs habitants pour accompagner les mutations de la mobilité et de relever les défis du changement climatique. Ce site pilote est très important car il va nous permettre de construire avec tous les acteurs une nouvelle expérience client qui donne confiance et rende attractif ces nouveaux servicePatrick VautierDirecteur Marketing et Innovation de RATP Dev

En raison de son implication active dans la mobilité à l’échelle transfrontalière et sa position stratégique, ArchParc (170 entreprises, 1 600 salariés, 15 000 visiteurs actuellement, 60 000 véhicules jour de travailleurs frontaliers, 50 000 véhicules jour à l’échangeur autoroutier d’ArchParc) réaffirme son ambition de devenir la plateforme de services du territoire en déployant de nouvelles offres pour les acteurs économiques du Grand Genève dont l’innovation et l’entrepreneuriat, la formation et l’évènementiel et la mobilité durable.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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