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Les déplacements vers les DOM-TOM ne pourront se faire que sur la base d’un motif impérieux

Le Président Macron l’avait annoncé le 28 octobre 2020 afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. Il s’agissait de prendre des mesures pour réduire « à leur plus strict minimum » les contacts et déplacements sur l’ensemble du territoire en établissant un confinement du 30 octobre au 1er décembre minimum. Pour les départements et régions d’Outre-mer, seule la Martinique est concernée par ce confinement.

Tous les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour :

  • Les déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou les universités (ou établissements d’enseignement supérieur) pour les étudiants ou les centres de formation pour adultes et les déplacements professionnels ne pouvant être différés
  • Les déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur gouvernement.fr) et les livraisons à domicile;
  • Les consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés et l’achat de médicaments ;
  • Les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et précaires ou la garde d’enfants ;
  • Les déplacements des personnes en situation de handicap et leur accompagnant ;
  • Les déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
  • Les convocations judiciaires ou administratives et rendez-vous dans un service public ;
  • La participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.

Des attestations permanentes sont en ligne pour les déplacements domicile travail et pour amener les enfants à l’école.

Pour les autres motifs les attestations individuelles seront à remplir à chaque déplacement.

Une amende forfaitaire de 135 € sera appliquée en cas de non-respect du confinement.

Concernant les transports aériens vers les DOM-TOM, le test dans les 72h avant embarquement est une obligation systématique.

Il n’est donc pas possible de se rendre dans les outre-mer sans avoir présenter le résultat négatif d’un test. C’est une protection pour les territoires d’outre-mer.

Au regard des restrictions de déplacement dans l’hexagone liées au confinement, les voyageurs qui se rendent à un aéroport pour prendre un vol à destination des outre-mer doivent pouvoir présenter, en cas de contrôle sur le trajet vers l’aéroport : le billet d’avion et un document leur permettant de justifier ce déplacement :

  • rejoindre sa résidence principale,
  • motifs familiaux,
  • motifs professionnels, 
  • participation à des missions d’intérêt général,
  • suivi d’une formation,
  • passage d’un examen ou un concours,
  • raisons de santé.

En outre, selon la situation épidémiologique locale, le représentant de l’Etat peut imposer des motifs impérieux (professionnels, sanitaires, familiaux) au départ et à l’arrivée dans les territoires, pour adapter les mesures aux flux et aux destinations. Les justificatifs sont alors contrôlés par les compagnies aériennes.

Dans les autres territoires où le virus circule moins vite, les gestes barrières doivent continuer à être respectés et chaque préfet a pris des mesures précises pour endiguer sa propagation.

Plus d’infos : ici

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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