Du 31 décembre 2019 au 9 février 2020 : 37 564 cas d’infection au coronavirus (2019-nCoV) confirmés en laboratoire ont été signalés, dont 813 décès.
Des cas ont été signalés dans les continents suivants : Source : European Centre for Disease Prevention and Control Asie : Chine (RPC) (37 206), Hong Kong (Région administrative spéciale) (26), Macao (Région administrative spéciale) (10), Singapour (40), Thaïlande (32), Japon (26), République de Corée (25), Taïwan (18), Malaisie (16), Vietnam (14), Émirats arabes unis (7), Inde (3), Philippines (3), Cambodge (1), Népal (1) et Sri Lanka ( 1). Amérique : États-Unis (12) et Canada (7). Europe : Allemagne (14), France (11), Royaume-Uni (3), Italie (3), Russie (2), Belgique (1), Finlande (1), Espagne (1) et Suède (1). Océanie : Australie (15). Autre : Affaires relatives à un moyen de transport international (Japon) (64). Sur les 813 décès signalés, 811 ont été signalés en Chine: Hubei (780), Heilongjiang (6), Henan (6), Pékin (2), Chongqing (2), Hainan (2), Hebei (2), Anhui ( 1), Gansu (2), Guangdong (1), Guizhou (1), Hunan (1), Jilin (1), Shandong (1), Shanghai (1), Sichuan (1) et Tianjin (1). Un décès a été signalé à Hong Kong (Région administrative spéciale) et un aux Philippines.
Comment en est-on arrivé là
Source : gouvernement.fr Le 31 décembre 2019, l’OMS a été informée de plusieurs cas de pneumonie d’allure virale d’origine inconnue dans la ville de Wuhan en Chine. Le 7 janvier 2020, la découverte d’un nouveau coronavirus, appelé le 2019-nCoV, en lien avec les cas de pneumopathies a été officiellement annoncée par les autorités sanitaires chinoises.
Le 18 janvier, le premier cas est confirmé en Chine dans la ville de Wuhan avant de s’étendre au reste du pays puis dans la proche région : Thaïlande, Japon, Corée du Sud, Taiwan, Hong-Kong, Macao, Singapour, Malaisie, Vietnam, Népal, Cambodge ainsi qu’aux Etats-Unis, Canada, Australie, Emirats Arabes Unis, Philippines, Russie, Royaume-uni, Italie, Espagne, Suède, Inde, Sri Lanka, Allemagne et Finlande.
Le 30 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale – USPPI. Plusieurs cas ont été confirmés en France, 11 cas le 8 février 2020 à 10h00, par le ministère des Solidarités et de la Santé.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes décrits évoquent principalement une infection respiratoire fébrile. Certains cas présentent également des difficultés respiratoires et des anomalies pulmonaires. D’une manière générale pour les infections à coronavirus, dans les cas plus sévères, le patient peut être victime d’un syndrome de détresse respiratoire aigu, d’une insuffisance rénale aiguë, voire d’une défaillance multi viscérale pouvant entraîner un décès. Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant des pathologies chroniques présentent un risque plus élevé.
Modes de transmission du virus
D’après les autorités chinoises, la majorité des premières personnes malades s’étaient rendues sur le marché de Wuhan (fermé depuis le 1er janvier 2020) ; l’hypothèse d’une maladie transmise par les animaux est donc privilégiée, toutefois le réservoir animal à l’origine de cette transmission n’est pas connu à ce jour. La contamination interhumaine est avérée à ce jour.
Diagnostic et prise en charge
Conformément à la définition des cas de Santé Publique France, des signes d’infection respiratoire, chez une personne ayant voyagé ou séjourné en Chine dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes nécessitent une prise en charge adaptée.
Les patients potentiellement infectés par le 2019-nCoV doivent être pris en charge dans l’un des établissements identifiés sur le territoire français pour la prise en charge des cas possibles et confirmés d’infections à MERS-CoV. Il n’y a actuellement pas de traitement spécifique vis-à-vis de ce type d’infection à coronavirus. Le traitement est donc symptomatique.
Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »
D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.
Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.
Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.
« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.
Les 7 mesures envisagées :
Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.
Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.
Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie
Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.
Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.
Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.
Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.
Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni
À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.
Qui sera concerné ?
Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.
Comment ça marche ?
L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.
Que permet l’ETA ?
Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.
Pourquoi une telle mise en place ?
Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».
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