Depuis le 7 mars, le Gouvernement a publié un arrêté autorisant les laboratoires de ville à effectuer des « prélèvements nasopharyngés », dans le cadre du dépistage du Covid-19
Vous vous posez peut-être la question si vous êtes porteur du virus SARS-CoV-2 ? Pour connaître l’ensemble des informations et recommandations concernant le coronavirus Covid-19, vous pouvez contacter la plateforme nationale 0800 130 000 tous les jours et 24h/24 et consulter les sites internet du Gouvernement, du ministère des solidarités et de la santé et de Santé Publique France. Si vous êtes suspectés d’être contaminé par ce virus (selon les critères définis par Santé Publique France), votre médecin traitant vous délivrera une ordonnance pour vous faire dépister dans un laboratoire de ville.
Dépistage dans un laboratoire de ville
La Haute autorité de santé, précise dans un avis la procédure du dépistage.
Cet avis informe sur :
les conditions de prescriptions du test (diagnostic et suivi),
les modalités des prélèvements et de leur envoi,
les recommandations de manipulations des prélèvements en LSB2,
les bonnes pratiques relatives à la technique de transcription inverse suivie d’une amplification,
le rendu des résultats.
Par ailleurs, l’arrêté du 7 mars 2020 précise que «la manipulation des échantillons respiratoires doit se faire dans un laboratoire LSB2 (niveau d’exigence de sécurité biologique, NDLR)». En claire, la plupart des laboratoires de ville serait en mesure de faire le test de dépistage. Mais comment trouver un laboratoire votre laboratoire d’analyse médicale.
Où trouver un laboratoire de ville ?
Vous pouvez trouver un laboratoire de ville proche de chez vous, avec une simple requête Google en cliquant ici qui déterminera (grâce à votre IP) le laboratoire le plus proche de chez vous.
Modalités de prélèvement
D’après la Haute autorité de santé, des prélèvements nasopharyngés profonds par écouvillonnage ou des prélèvements des voies respiratoires basses (crachats, lavage bronchoalvéolaire) sont réalisés le cas échéant au domicile du patient par un professionnel de santé autorisé (notamment médecin, biologiste médical, infirmière diplômée d’Etat) et portant les équipements de protection individuelle recommandés.
Le prix des tests est fixé à 54 euros, pris en charge à 70% par la Sécurité sociale, le reste étant remboursé par les mutuelles. C’est un prix en baisse par rapport à celui que facturaient les hôpitaux au titre du «référentiel des actes innovants hors nomenclature», fixé à 135 euros.
Le résultat de cet examen est à rendre au patient et au médecin prescripteur, avec information à la cellule d’intervention de Santé Publique France en région, à l’agence régionale de santé et au centre de crise de la Direction Générale de la Santé. L’arrêté du 7 marsprécise que le résultat doit être transmis dans les 24 heures
Les tests seront réalisés à deux fins: pour confirmer un diagnostic de Covid-19 chez un patient suspect, puis à deux reprises à 48 heures d’intervalle pour certifier qu’un patient guéri n’excrète plus le virus, donc n’a plus besoin de protéger son entourage. «L’idée est de tester tous les cas suspects, mais il y a plusieurs situations», indiquait samedi le directeur général de la santé Jérôme Salomon, bien conscient que tous ne pourront pas être testés si l’épidémie prend de l’ampleur.
Suivre l’évolution de l’épidémie
Les cas graves ainsi que les personnes hospitalisées pour une autre raison mais présentant des symptômes devront être testés. De même pour «les nouveaux regroupements de cas» ou les cas apparaissant dans «de nouveaux territoires». Réaliser un test ne changera en revanche rien à la prise en charge: faute de médicament validé contre le Covid-19, celle-ci est uniquement symptomatique (paracétamol contre la fièvre, aide respiratoire et gestes de réanimation classiques dans les cas graves). L’intérêt du test est donc essentiellement de suivre le plus fidèlement possible l’épidémie et de pouvoir lever les confinements inutiles.
Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »
D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.
Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.
Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.
« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.
Les 7 mesures envisagées :
Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.
Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.
Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie
Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.
Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.
Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.
Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.
Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni
À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.
Qui sera concerné ?
Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.
Comment ça marche ?
L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.
Que permet l’ETA ?
Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.
Pourquoi une telle mise en place ?
Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».
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