Départ en retraite anticipé ou confinement des avions imposés par les grandes compagnies aériennes européennes… Mais que deviennent les A380 d’Air France ou les B747 de British Airways quand les opérateurs décident de les clouer au sol ? Bien sûr, il n’est pas envisageable de les garer dans les aéroports de nos grandes villes avec des tarifs journaliers qui sont exorbitants. Mais alors, comment une compagnie aérienne peut gérer ses appareils immobilisés en minimisant ses frais ?
La réponse se trouve grâce à des centres spécialisés dans la maintenance et le stockage des avions. Parmi eux, on trouve notamment en Europe le plus grand stockeur qui est TARMAC Aerosave. Réparti sur 4 sites européen (3 en France et 1 en Espagne), sa capacité de parking peut atteindre en tout 345 avions. Ce géant, détenu quasiment à part égale par les trois entreprises : Airbus (33,6%), Safran (32,8% ) et Suez (33,6%) est le premier stockeur d’Europe.
Pourquoi une compagnie aérienne est amenée à faire stocker ses avions ?
Un opérateur (compagnie aérienne) ou un propriétaire d’avions peut être amené à garder son avion au sol pour des raisons commerciales (saisonnalité…), techniques (modification de la cabine, peinture…) ou administratives (vente de l’avion, changement de pavillon…). Durant cette période, qui peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, l’appareil doit être maintenu en état de vol de façon à repartir en service à tout moment. Stocker un avion implique donc de disposer des agréments de maintenance. L’entretien diffère selon la durée d’immobilisation et selon les types d’appareils.
Trois mois : un délai décisif
Jusqu’à 3 mois de stationnement, on parle de « Flight Ready Conditions », il s’agit de « parking actif ». La remise en service d’un avion immobilisé depuis moins de trois mois, maintenu prêt à décoller, demande moins d’une semaine. Au-delà de trois mois, l’avion passe en « stockage », soit un stationnement long terme.
Dans tous les cas, l’avion bénéficie à son arrivée des mesures de protection des parties sensibles (étanchéité des moteurs, trains, sondes…), de la vidange des fluides et d’un emplacement « en dur » sur un parking adapté à son tonnage. Ensuite, l’avion bénéficie de visites quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles. Lors d’une exploitation normale, TARMAC Aerosave est également agréé pour effectuer les visites A, B, C, D pendant toute la vie de l’avion.
90% de la capacité utilisée à fin juin
Sur les trois sites : Tarbes, Toulouse-Francazal et Teruel, TARMAC Aerosave stockait 150 avions à fin décembre 2019. En avril 2020, la flotte stockée sur les trois sites était de 170 avions. En juin, elle atteignait 230 à 240 avions. C’est notamment pour leurs gros porteurs que les opérateurs ont fait appel au savoir-faire de TARMAC Aerosave : Boeing 747 de British Airways, Airbus A380 d’Air France, B747, A380 et A340 de Lufthansa, A350 d’Air Caraïbes.
En début de crise, le groupe a pu augmenter de 25% sa capacité d’accueil mais il affichera bientôt complet si d’autres solutions ne sont pas trouvées. En seconde phase, TARMAC Aerosave se prépare à accueillir les avions des sociétés de leasing (propriétaires d’environ 50% de la flotte d’une compagnie aérienne). Pour cela, l’industriel français accélère ses travaux d’extensions de parkings et étudie l’ouverture de nouveaux sites qui pourraient être opérationnels en juin prochain. Il est probable que la moitié de la centaine d’avions reçus reste en stockage un an, voire plus.
Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »
D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.
Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.
Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.
« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.
Les 7 mesures envisagées :
Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.
Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.
Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie
Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.
Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.
Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.
Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.
Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni
À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.
Qui sera concerné ?
Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.
Comment ça marche ?
L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.
Que permet l’ETA ?
Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.
Pourquoi une telle mise en place ?
Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».
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