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Pour Airbnb, les Français ont été très attirés par les départements et villages ruraux cet été

Voyager moins loin, mais mieux. À l’heure où les séjours à l’autre bout du monde ne sont plus d’actualité, nous observons de nouveaux comportements de voyageurs sur Airbnb, qui favorisent le “slow tourisme”, plus local et moins énergivore.

Cet été, la destination France, et en particulier les campagnes, a été plébiscitée

La part de séjours domestiques effectués sur Airbnb a fortement augmenté. Les voyageurs français représentent plus de 80% des nuitées réservées en juillet-août contre 60% l’an dernier à la même période.

L’attrait pour les départements et villages ruraux situés hors des sentiers touristiques se confirme. En témoigne la hausse de plus de 90% des réservations effectuées du 15 juin au 15 juillet pour cet été dans les petits villages français que nous avons récemment mis à l’honneur avec l’Association des Maires Ruraux de France, à l’occasion de notre campagne « Villages Secrets »*. Ces endroits moins visités sont en phase avec les attentes des voyageurs en quête d’une parenthèse nature près de chez eux. Un tourisme hors des sentiers battus qui contribue à dynamiser le tissu économique et social local : les revenus des hôtes de ces “villages secrets” ont été multipliés par deux par rapport à la même période l’an dernier. 

Le voyage de proximité est privilégié et les séjours s’allongent 

Le « slow tourisme », c’est aussi ralentir la cadence au profit de séjours de plus en plus longs, destinés à savourer l’instant présent, et limiter son empreinte écologique. Cet été, le nombre de nuitées réservées par des voyageurs à moins de 150 km de chez eux en juillet/août progresse fortement par rapport à la même période l’an dernier.

Les Français partent également plus longtemps, la part des séjours de 7 à 27 nuits est celle qui progresse le plus par rapport à l’an dernier. Ils représentent un séjour domestique sur deux sur Airbnb en juillet/août. La part des séjours au long cours, au-delà de 28 jours, progresse également légèrement.

Enfin, le raccourcissement des délais de réservations témoigne d’une forte évolution du comportement des voyageurs qui pourrait s’expliquer par un contexte incertain qui a invité à la spontanéité. Pour les séjours de voyageurs français en France en juillet et août (réservations effectuées entre le 13 avril et le 2 août), le temps écoulé entre une réservation et un séjour a baissé de 20% en juillet, et de près de 10% en août par rapport à l’an dernier à la même époque. Cet été, les Français en quête d’évasion et d’authenticité sont partis à la rencontre de leurs voisins, de manière spontanée, pour vivre des expériences authentiques via Airbnb.

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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