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Singapore Airlines propose de dîner dans un A380 immobilisé, pour un prix de 33 à 400 €

Singapore Airlines propose de dîner à bord d’un A380 immobilisé sur le tarmac, pour un prix allant de 33 à 400 euros. Avec un succès « extraordinaire », selon la compagnie, qui livre aussi des plateaux repas à domicile

En seulement quelques minutes, toutes les places disponibles à bord du restaurant A380 de Singapore Airlines ont été réservées.

Trente minutes, c’est le temps qu’il a fallu pour remplir le carnet de réservations du restaurant éphémère installé dans un A380 de Singapore Airlines, à l’aéroport de Changi, rapporte CNN. La compagnie promettait une expérience culinaire unique dans le plus grand avion de passagers au monde. Les réservations avaient été ouvertes le 12 octobre. En raison de la très forte demande, Singapore Airlines a ouvert une liste d’attente et a ajouté deux jours de plus, permettant à plus de clients de réserver pour le déjeuner et le dîner. À l’origine, le restaurant n’allait être ouvert que les 24 et 25 octobre, mais la compagnie aérienne a ajouté le 31 octobre et le 1er novembre. « Nous sommes reconnaissants du soutien extrêmement fort de nos clients et nous sommes impatients de les accueillir au restaurant A380 Changi », s’est réjoui Lee Lik Hsin, vice-président exécutif commercial de SIA, dans un communiqué.

La compagnie aérienne utilisera deux de ses jets jumbo pour l’expérience. Les clients ont le choix de la classe de la cabine et des menus spéciaux correspondent à chaque niveau. Les sièges de première classe comprennent un repas de cinq plats dont une assiette de fromages et de fruits. Comptez entre 474 dollars et 40 dollars par personne selon la classe choisie. Les clients pourront également payer avec des miles de fidélité, souligne Bloomberg.

Seuls la moitié des sièges dans l’avion seront disponibles pour assurer une bonne distanciation sociale entre les convives. En temps normal, les Airbus A380 peuvent accueillir jusqu’à 471 personnes. « Tous les clients recevront des réductions KrisShop, un sac de cadeaux en édition limitée et des goodies supplémentaires s’ils se présentent avec des vêtements traditionnels », avait par ailleurs indiqué dans son communiqué de presse initial la compagnie aérienne de Singapour.

Ça donne des idées à d’autres compagnies aériennes

En Australie, au Japon et à Taïwan, plusieurs ont proposé des « vols vers nulle part » qui partent et atterrissent au même aéroport, suscitant de vives critiques des défenseurs de l’environnement.

Ryanair, qui n’a pas touché d’aide, a annoncé jeudi qu’elle réduisait ses capacités de 60% par rapport à l’hiver dernier, contre 40% initialement prévu, et fermait ses bases de Cork et Shannon, en Irlande, et celle de Toulouse, en France pour cette saison.

Aux Etats-Unis, United Airlines a mis au chômage technique plus de 13.000 employés au début du mois, faute d’accord politique à Washington sur un nouveau soutien au secteur aérien, après l’arrêt fin septembre d’un dispositif qui permettait de continuer à payer les salariés.

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Hausse de la taxe sur les billets d’avion : ce qui va changer

La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) revient avec un nouveau barème après plusieurs rebondissements politiques.

Un retour controversé

Après avoir été suspendue lors de la motion de censure, la hausse de la TSBA fait son retour dans le budget 2025, qui sera présenté le 3 février. Initialement, Air France et d’autres compagnies avaient anticipé une hausse importante, mais le Sénat avait ensuite ajusté les montants avant que le gouvernement ne soit renversé.

Les nouveaux tarifs

  • L’augmentation s’appliquera à tous les vols au départ de France.
  • Le nouveau barème a été décidé par la Commission mixte paritaire.
  • Les compagnies aériennes devront verser cette taxe pour tout voyage effectué à partir du 1er janvier 2025, même pour les billets émis avant le vote de la loi.

Voici un tableau comparatif des montants de la taxe :

DestinationClasseAncien montantNouveau montant
Europe et FranceÉconomique2,63 €7,40 €
Europe et FranceAffaires20,27 €30 €
IntermédiaireÉconomique7,51 €15 €
Longue distanceÉconomique7,51 €40 €
Longue distanceAffaires63,07 €120 €

Des questions en suspens

Les professionnels du voyage s’inquiètent des changements de dernière minute et des remboursements du trop-perçu par les compagnies. Par ailleurs, l’Europe pourrait contester l’exonération pour l’Outre-Mer et la Corse.

Avec cette hausse, l’État espère récupérer 800 à 850 millions d’euros, tout en accordant un crédit d’impôt pour l’achat de carburants durables. Reste à voir comment les compagnies et les voyageurs réagiront.

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Christian Estrosi signe son arrêté contre les bateaux de croisière

Le maire de Nice et président de la Métropole, Christian Estrosi, annonce (article Nice-Matin du 24/01/2025) qu’il signera ce vendredi un arrêté interdisant le débarquement et l’embarquement des bateaux de croisière de plus de 900 passagers dans les gares maritimes de la Métropole.

Une interdiction qui fait débat

Lors de ses vœux, Christian Estrosi avait surpris en annonçant vouloir bannir les plus gros navires dès cet été. Son objectif : lutter contre le sur-tourisme et la pollution engendrée par ces « hôtels flottants ».

« Je ne veux pas que des bateaux qui polluent et dont les passagers ne consomment rien, mais laissent leurs déchets, viennent à Nice. On a empêché le béton d’étouffer la ville, ce n’est pas pour laisser le sur-tourisme prendre le relais. »

Si cette décision est saluée par l’opposition écologiste, elle prend de court Villefranche-sur-Mer, principal port concerné. Son maire, Christophe Trojani, affirme n’avoir pas été informé de cette mesure qui pourrait lourdement impacter l’économie locale.

Une application encore floue

La Métropole ne peut pas interdire les bateaux de mouiller dans la rade, compétence relevant de l’État. En revanche, elle contrôle l’accès à la gare maritime de Villefranche, et c’est là qu’elle compte agir.

« Si les croisiéristes ne peuvent plus débarquer, les compagnies seront dissuadées de s’arrêter ici. »

Reste à voir si tous les maires du littoral suivront cette initiative, qui divise déjà élus et acteurs du tourisme.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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