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Stoppée net au 1er semestre 2020, l’activité touristique en Ile-de-France amorce une timide reprise depuis l’été

Pour le Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France, les dégâts sur l’activité touristique en Île-de-France au cours du 1er semestre 2020 sont considérables : 14,3 millions de touristes de moins par rapport au 1er semestre 2019 (9,4 M contre 23,7 M) et un manque à gagner de 6,4 milliards d’euros (3,8 Mds € de consommation contre 10,2 Mds €). L’année 2020 sera une année de triste record de baisse de la fréquentation. L’activité touristique de la destination Paris Région, notamment hors Paris, montre toutefois des signes de reprise cet été.

La fréquentation touristique a été stoppée entre mars et mai

Après un début d’année prometteur malgré le début de la crise sanitaire et la poursuite des mouvements sociaux en France, l’activité touristique s’est arrêtée à partir de la mi-mars.

La baisse est plus marquée au niveau de la clientèle internationale avec une chute au 1er semestre de 68% de séjours contre un recul de 54% pour la clientèle française. En termes de volumes, cela représente un repli quasi identique de 7 millions de touristes.

En termes de consommation touristique, le manque à gagner engendré par l’absence des touristes internationaux est bien plus important (- 4,6 Mds€, contre -1,8 Md€ pour les touristes français).

Des chiffres d’affaires en net repli pour les hébergements marchands. Sur l’ensemble du 1er semestre 2020, les nuitées hôtelières reculent de 61% par rapport au 1er semestre 2019 alors que pour les locations et meublés saisonnières, la baisse est plus modérée (-47%). Au cours des mois de juin et juillet, plus d’un hôtel parisien sur deux était encore fermé, tandis qu’en Île-de-France hors Paris, les chiffres sont meilleurs, près de 70 % des hôtels étant ouverts (source MKG).

La fréquentation des musées et monuments a été à son tour fortement diminuée au cours du 1er semestre, avec des baisses comprises entre 60% et 80%. Le musée du Louvre, par exemple, annonce une baisse de 64% de sa fréquentation et le domaine de Versailles de 77% par rapport à la même période de l’année 2019.

La reprise progressive de l’activité au cours de la saison estivale est due aux clientèles française et européenne

Une reprise progressive a été constatée à partir du 11 mai, date de fin du confinement en France, surtout pour la clientèle française et à partir de la mi-juin pour la clientèle internationale de proximité notamment en juillet et sur les premières semaines du mois d’août. Les clientèles les plus présentes sont les Allemands, les Britanniques, les Néerlandais, les Belges et les Espagnols. Le rebond de la fréquentation de ces clientèles entre juin et juillet est notable allant de + 76% pour la clientèle espagnole à près de + 130% pour les Néerlandais (source Orange, connexion en roaming de téléphones mobiles étrangers).

Malgré tout, les niveaux de fréquentation touristique de la période estivale restent encore largement en dessous de ceux des périodes « normales », de l’ordre de 50 à 60%. Les professionnels estiment les pertes de leur chiffre d’affaires à plus de 60% au cours des mois de juillet et d’août.

Les perspectives restent incertaines pour la fin de l’année

D’ici la fin du mois d’octobre, plus de la moitié des professionnels anticipent une amélioration de leur activité. Cette amélioration est toujours portée par les clientèles françaises et européennes de proximité. Les prévisions pour les marchés lointains restent pour l’instant très négatives.

Pour la période de septembre à décembre 2020, le niveau des réservations aériennes venant des marchés lointains est inférieur de 80% à celui de l’année précédente, pour les aéroports parisiens. Pour les réservations venant des marchés européens, les prévisions sont légèrement meilleures (-68%).

Les acteurs du tourisme peuvent compter sur le soutien de la région Ile-de-France

La Région Île-de-France a mis en place des dispositifs économiques dont ont bénéficié les acteurs du secteur touristique. Plus de 210 M€ ont été accordés aux entreprises du secteur touristique en Ile-de-France dans le cadre du fonds de solidarité, soit 16 % du total (1,3 Md€), 12 % des Prêts à taux zéro Rebond Ile-de-France leur ont été accordées et ils représentent près de 20 % des 2 800 demandes au « Fonds Résilience Ile-de-France et collectivités ».

La Région Île-de-France a mené des actions de terrain pour favoriser la poursuite de l’activité, en distribuant gratuitement des millions de masques aux restaurateurs, cafés, taxis, aux commerçants et à de grands sites et monuments, en s’engageant à déployer 1 000 Volontaires du tourisme 2020 pour accueillir la clientèle touristique et en soutenant l’appel à projet d’innovation « Safe Travel Challenge« , au côté d’ADP et de Choose Paris Region, pour établir un écosystème de confiance dans les aéroports franciliens.

La Région Île-de-France a proposé début juillet un plan de relance incluant 15 M€ pour le secteur du tourisme. Ces financements ont permis de lancer des opérations de communication et de promotion, et 7 M€ sont directement fléchés pour venir en aide à des acteurs touristiques.

La région déploie son plan d’accompagnement de la reprise du tourisme autour de 4 axes

1er axe, montrer que la Région Île-de-France est une destination à découvrir, conviviale et populaire. En lançant le 21 juin 2020 avec Babette de Rozières, déléguée spéciale chargée de la Gastronomie auprès de la Présidente de Région, l’opération « L’Île-de-France fête ses Restos ». Cette opération est prolongée jusqu’au 13 septembre du fait de son succès, plus de 900 restaurateurs et plus de 600 municipalités y ont adhéré depuis le début de l’été. 

Avec la création de l’application mobile Paris Region Aventures, qui offre gratuitement aux enfants et aux familles des jeux de piste géant sur toute la région Ile-de-France.

2axe, faire savoir au monde que Paris Region est une destination sûre. En proposant dans les prochaines semaines le label de sécurité sanitaire. Label qui s’appuie sur une charte régionale commune, validée par l’ARS et créée en concertation avec l’ensemble des professionnels du tourisme francilien.

3e axe, redonner envie aux visiteurs de revenir dans la destination. Une large campagne de communication de la destination a été lancée en juin 2020 sur les différents réseaux ciblant la clientèle française et les pays frontaliers. Cette campagne sur les thèmes du plein air, de la culture, du shopping a déjà touché plus de 7,6 millions de personnes sur facebook. Cet automne, cette campagne de communication ciblera les marchés lointains (USA, Chine, Japon et Corée). Dès septembre, un plan d’action spécifique de promotion pour aider les professionnels du tourisme sera mis en place, en lien notamment avec les contrats régionaux de destination.

4e axe, restaurer la confiance auprès des organisateurs de salons, congrès et événements afin qu’ils choisissent la région Île-de-France. L’objectif est de maintenir la première place en Europe pour les salons professionnels et le tourisme d’affaires. Avec la CCI Paris IdF, Promosalons et VIParis, le CRT mène une campagne de communication auprès des organisateurs de salons et congrès pour les assurer de notre soutien.

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Les 7 mesures proposées par le maire de Nice pour réduire les locations saisonnières de « 50% minimum »

D’après le journal Nice-Matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, souhaite renforcer les restrictions sur les locations saisonnières. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 novembre, il a dévoilé sept nouvelles mesures visant à réduire de « 50% minimum » le nombre de logements proposés sur des plateformes comme Airbnb.

Déjà connue pour son engagement dans la régulation des locations saisonnières, Nice entend s’appuyer sur la récente loi « anti-Airbnb », adoptée le 7 novembre, pour aller encore plus loin dans cette lutte.

Christian Estrosi a rappelé son objectif de mettre en place une réglementation stricte afin de préserver l’accès des habitants à des logements de longue durée. Ce nouveau plan repose sur une étude d’impact réalisée par la Métropole Nice Côte d’Azur, incluant une cartographie détaillée des quartiers.

« Je ne souhaite pas interdire les meublés touristiques mais éviter qu’ils submergent la ville. Mon but n’est pas de pénaliser les particuliers qui louent une chambre pour compléter leurs revenus, mais de contrer les entreprises qui monopolisent un bien commun essentiel pour les Niçois », a-t-il précisé.

Les 7 mesures envisagées :

  1. Quotas par quartier : Les propriétaires dépassant ces quotas devront compenser en transformant un local de surface équivalente en logement.
  2. Durée des autorisations réduite : Les autorisations temporaires seraient ramenées de six à cinq ans.
  3. Réduction du nombre de jours autorisés : Les résidences principales ne pourraient plus être louées plus de 90 jours par an, contre 120 actuellement.
  4. Maintien des dispositifs dérogatoires : Le modèle mixte, permettant une location touristique estivale et un usage étudiant le reste de l’année, serait conservé.
  5. Documents obligatoires pour les propriétaires : Fourniture d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) conforme et d’une attestation sur l’honneur du respect du règlement de copropriété lors de la demande de changement d’usage.
  6. Amendes renforcées : Des sanctions administratives pouvant atteindre 20 000 euros, avec des majorations en cas de récidive.
  7. Zones spécifiques dans le PLU : Création de secteurs limitant les locations saisonnières aux seules résidences principales via le Plan Local d’Urbanisme.

Ces mesures visent à contenir l’impact des locations touristiques sur le marché immobilier local et à préserver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie des résidents permanents.

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Le voilier Croisière Orient Express Corinthian : l’élégance maritime redéfinie

Cent quarante ans après ses premiers trains de luxe, la légende Orient Express s’étend avec le lancement d’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier au monde, prêt à réinventer l’art du voyage en mer. Fruit d’une collaboration inédite entre Accor, les Chantiers de l’Atlantique et LVMH, ce navire allie un design innovant et une propulsion hybride avancée, en réponse aux défis écologiques.

Prévu pour juin 2026, ce bijou de technologie et de style vogue entre Méditerranée, Adriatique et Caraïbes. Construit avec la technologie « SolidSail », le voilier combine l’énergie vélique et le gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire son empreinte environnementale. Doté de trois mâts inclinables et d’une surface de voilure de 4 500 m², il peut atteindre 17 nœuds, propulsé uniquement par le vent.

Avec des suites allant de 45 à 230 m², Orient Express Corinthian assure intimité et confort de haut niveau. Le design, signé par Maxime d’Angeac, intègre bois, cuir et marbre, rappelant l’âge d’or de l’Orient Express et le raffinement artisanal français.

Les passagers auront accès à cinq restaurants, huit bars, un cabaret Art déco, une marina avec activités nautiques, et un couloir de nage de 16,6 m sur le pont supérieur. Ce navire incarne un retour au voyage lent, redéfinissant le luxe sur mer avec des escales choisies pour leur beauté et leur authenticité.

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Dès mars 2025, un « visa » obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni

À partir de mars 2025, les voyageurs français, italiens et monégasques devront obtenir un ETA (Electronic Travel Authorization) pour se rendre au Royaume-Uni. Cette mesure entrera en vigueur le 2 avril 2025.

Qui sera concerné ?

Initialement, l’ETA était destiné aux ressortissants du Qatar, du Bahreïn, du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Jordanie. Cependant, cette exigence sera étendue à d’autres nationalités à partir de l’année prochaine. Plus précisément, le système ETA sera introduit pour tous les visiteurs du Royaume-Uni qui n’ont actuellement pas besoin de visa pour des séjours de courte durée, y compris les ressortissants européens.

Comment ça marche ?

L’ETA est un document similaire à l’ESTA des États-Unis. Pour obtenir l’ETA britannique, il suffit de télécharger l’application dédiée ou de se rendre sur le site Internet. Le coût de l’ETA est de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, et il sera valable deux ans à compter de sa délivrance. En cas de refus de l’ETA, il faudra alors faire une demande de visa.

Que permet l’ETA ?

Avec l’ETA, le gouvernement britannique autorise une durée de séjour maximale de 6 mois pour le tourisme, les visites familiales et amicales, les affaires ou les études de courte durée. De plus, l’ETA permet une durée de séjour de 3 mois pour les travailleurs créatifs avec un visa de travail, pour des engagements rémunérés autorisés, ou pour transiter par le Royaume-Uni, même sans passer par le contrôle aux frontières britanniques.

Pourquoi une telle mise en place ?

Selon le gouvernement britannique, cette mesure permettra d’améliorer les « connaissances sur les personnes qui cherchent à venir au Royaume-Uni et d’empêcher les personnes qui représentent une menace ».

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